Se voir refuser une augmentation de salaire fait partie des moments les plus difficiles de la vie professionnelle. C’est un peu comme se faire larguer par sa copine/son copain ou prendre un K.-O. en boxe. Ça fait mal, très mal !
On se sent désabusé, trahi, diminué, parfois honteux… Ce n’est vraiment pas facile à vivre, surtout si vous pensiez mériter un salaire plus conséquent.
Et maintenant, que faire ? Séchez vos larmes, on vous explique comment faire face à la situation !
Eh bien, oui ! L’argent ne fait pas le bonheur, oui, mais ça aide à payer les factures. Alors, même si vous êtes du genre minimaliste, vous avez le droit de vous sentir touché par ce genre de refus, même si vos valeurs ne sont pas tournées vers l’argent. Après tout, le travail, c’est du temps passé contre de l’argent, et en tant que salarié, vous essayez tant bien que mal de maximiser vos gains ! Ne vous sentez pas coupable.
La manière la plus simple, c’est de demander pourquoi vous n’avez pas été augmenté ! Si c’est un e-mail de refus que vous avez reçu, demandez un rendez-vous rapidement. Si vous êtes dans le bureau de votre N+1, alors profitez-en pour creuser le sujet.
Généralement, il y a une explication logique au fait que vous ne receviez pas (pour l’instant) d’augmentation, ou alors une raison à laquelle vous ne pouvez pas grand-chose : chiffre d’affaires de l’entreprise en baisse, négociation d’un gros contrat en cours, etc.
Gardez cependant un œil averti sur les réponses toutes faites du type « Vous ne travaillez pas ici depuis assez longtemps » ou « Nous ne disposons pas du budget pour vous octroyer une augmentation« . L’objectif de cet échange post-demande est de savoir quelles sont les vraies raisons du refus…
Dans tous les cas, restez calme ; en cas de déception, notre égo a tendance à prendre le dessus et le risque de s’emballer sous le coup de l’émotion est réel. Vous devez donc veiller à rester prudent et courtois : le but n’est pas de braquer votre patron ou votre N+1.
Ne perdez pas de vue que vous aurez bientôt un entretien d’évaluation et que c’est surtout à cette occasion qu’il convient d’aborder cette question de façon plus directe.
Ne rien lâcher : telle doit être votre devise ! Lors du second rendez-vous, si le refus persiste, ne vous avouez pas vaincu.
Soit votre interlocuteur ne peut pas, soit il ne veut pas. Ces deux alternatives appellent des réactions différentes. S’il ne peut pas parce que les enveloppes ont déjà été distribuées, par exemple, vous pouvez prendre rendez-vous pour l’année suivante et surtout vous positionner.
C’est l’occasion de fixer ensemble des objectifs clairs et atteignables pour décrocher cette augmentation l’année prochaine en cas de réussite. Et, en tout cas, la demande est déjà actée.
La crise sanitaire vous a donné des envies de flexibilité ? Alors, c’est peut-être le moment de poser vos conditions !
Rien ne vous empêche de demander autre chose qu’une augmentation de salaire en attendant. On peut, sans demander d’argent, suggérer un avantage en nature comme un téléphone, un ordinateur portable ou une carte essence. Ou encore la possibilité de travailler de chez soi, voire carrément de passer en 4/5 avec la même rémunération.
On oublie souvent de demander des ressources humaines supplémentaires dans le cadre de son travail : la possibilité de prendre un stagiaire ne vous rendrait-elle pas la tâche plus agréable ?
Quelle est la meilleure réaction d’un boxeur quand il prend un K.-O. et qu’il perd un combat ? Il repart à l’entraînement pour revenir plus fort afin de gagner le prochain. Alors, sans vous avouer vaincu, esquissez tout de même l’idée que vous n’aviez pas totalement mérité cette augmentation ; même si c’est dur à entendre, c’est comme ça.
Dans la vie professionnelle, vous inscrire dans une salle de sport et soulever de la fonte ne vous sera pas d’une grande aide pour gagner plus. Mais vous mettre à niveau, identifier et travailler vos points faibles vous aideront sans doute à progresser. C’est également l’occasion de demander une formation à votre employeur pour pallier une éventuelle insuffisance.
C’est une décision difficile à prendre. La plupart du temps, une augmentation de salaire refusée ne vaut pas la peine de poser sa démission. Mais si après un ou plusieurs refus, vous estimez que vous ne serez jamais augmenté malgré vos résultats alors que vous souhaitez progresser, cherchez un poste ailleurs.
Certaines entreprises et certains chefs d’équipe ne reconnaissent pas la valeur de leurs salariés et n’investissent pas dans leurs compétences. Si c’est vraiment le cas, vous gagnerez plus ailleurs et c’est le moment de penser à partir.
Et vous, pensez-vous mériter votre salaire ? Depuis combien de temps n’avez vous pas eu d’augmentation ? Êtes-vous stressé quand il s’agit d’aborder ce thème avec votre supérieur ?
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