Nos échecs ne sont pas les choses dont nous sommes le plus fiers. Pourtant, certains recruteurs n’hésitent pas à poser la question. Comment réagir ?
Un entretien d’embauche est un exercice de style qui mêle séduction, authenticité, mais aussi pragmatisme. Quand vient le moment de parler d’un de vos échecs, quelle attitude adopter ? Faut-il mentir par omission, être honnête ou enjoliver la vérité ?
Voici quelques conseils pour rester zen et ne pas paraître trop surpris quand on vous posera la question.
Cela peut être pour vous déstabiliser, pour tester votre réaction face à une situation de stress. Mais le plus souvent, en posant cette question, le recruteur veut en réalité comprendre votre façon d’être et analyser votre comportement au travail.
Il cherche à évaluer :
En effet, tout le monde fait des erreurs. Mais le plus difficile, c’est de créer une histoire autour de l’échec qui met en évidence nos ressources, nos compétences ou nos soft skills.
Le saviez-vous ? La Finlande, en créant une journée nationale de l’échec, a voulu souligner que l’échec peut apporter du positif : l’innovation par exemple, nécessaire pour rebondir à la suite d’un échec.
Ne soyez pas trop prétentieux et choisissez une histoire qui s’est réellement passée.
Ne choisissez pas non plus un échec lié à une grosse erreur personnelle ou avec des conséquences graves pour l’entreprise.
Mettez en valeur une expérience au cours de laquelle vos soft skills vous ont permis de prendre le dessus en montrant finalement les conséquences positives pour vous et votre carrière professionnelle.
Il faut que l’expérience vécue dise quelque chose de vous et montre la leçon que vous avez apprise de cet échec. Commencez par expliquer le contexte et le poste que vous occupiez.
Puis, délivrez une analyse claire et concise à la manière d’un journaliste d’investigation qui ferait un reportage sur ce qui s’est passé.
Faites une analyse objective de la situation à ce moment-là. Montrez que vous avez su prendre du recul face à cette situation. Expliquez l’impact positif et le levier de réussite que cet échec a dévoilés.
C’est souvent le piège dans lequel tombent les candidats. Ils sentent qu’ils sont en train de se dévaloriser alors, à la fin de leur histoire, ils rejettent in extremis la faute sur quelqu’un d’autre.
En vous défaussant, vous passerez pour un collaborateur qui n’accepte pas ses responsabilités et qui ne se remet jamais en question. Pas top pour démontrer son esprit d’équipe !
Au contraire, prouvez votre maturité en décrivant l’issue positive de votre échec à force de remise en question et d’apprentissage et en expliquant les conséquences pour vous, votre équipe et votre entreprise.
Vous l’aurez compris, évoquer l’un de vos échecs peut devenir un atout si celui-ci est bien expliqué. Mais, de votre côté, ne seriez-vous pas intéressé par la façon dont l’entreprise pour laquelle vous postulez réagirait face à ce type de situation ?
La prise de risque est-elle encouragée ici ? Vous savez apprendre de vos défaites et développer de nouvelles compétences grâce à celles-ci. Reste désormais à savoir si l’entreprise, de son côté, saura elle aussi répondre à vos attentes.
Nous vous conseillons de ne jamais prononcer vous-même le terme « échec » en entretien : cela paraît un peu simpliste, mais ce mot fait partie de ceux qu’il faut éviter de prononcer, sous peine d’orienter négativement la discussion.
Vous parlerez plus volontiers de « situation », « d’événement » ou encore de « moment particulier de votre expérience professionnelle ». Personne ne sera dupe, mais au moins, il y aura les formes.
Évitez également de rester trop longtemps dans la discussion sur un échec, détournez quand vous le pouvez la conversation vers un sujet plus positif.
En conclusion, parler de ses échecs peut être très valorisant et différenciant pour votre candidature : votre courage, votre humilité et votre maturité retiendront l’attention du recruteur si vous savez trouver les mots pour bien faire passer le message.
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