Disjoncteur contacteur, dispositif différentiel à courant résiduel, courant continu alternatif triphasé…. du chinois pour la plupart d'entre nous, mais pas pour ce spécialiste des installations électriques qu’est le monteur-câbleur.
Partons à la découverte d’un métier à contre-courant des idées reçues.
Véritable spécialiste des installations électriques et électroniques, le monteur-câbleur fabrique, connecte, répare les circuits imprimés et les armoires électriques.
Dans une école municipale, dans un avion de ligne , dans un radar ou sur une pompe hydraulique, il y a toujours une installation électrique à installer ou réparer.
C’est aussi ce qui explique les nombreux recrutements actuels dans les industries de pointe : aéronautique, télécoms, automobile ou armement, tous sont à la recherche de candidats méthodiques, minutieux et un poil perfectionnistes.
Quelles sont les missions du monteur-câbleur ?
Le monteur câbleur est rarement un indépendant. Il fait souvent partie d’une équipe au sein d’une entreprise qui évolue dans un secteur comme :
Il peut aussi être rattaché à des sociétés de maintenance qui l'envoient en dépannage sur la réparation de panneaux électriques.
Aucune armoire électrique ne ressemble vraiment à une autre. Chacune possède son propre schéma de conception et une logique de fonctionnement qu’il faut s’approprier rapidement avant de procéder à une intervention.
Le monteur-câbleur intervient sur des équipements variés comme les appareils électriques médicaux, les armoires techniques ou les appareils électriques industriels.
Il s'agit le plus souvent d'équipements de pointe, de prototypes ou d'appareils fabriqués en petite série (radars, scanners, panneaux électriques en usine, etc).
Selon son secteur d'activité, le monteur-câbleur peut travailler sur :
Le monteur-câbleur est amené à travailler sur site, mais parfois, il est basé dans un laboratoire ou dans des lieux sensibles.
Il est souvent amené à utiliser un matériel spécifique pour ses interventions, car il doit insérer des composants électroniques dans des endroits peu accessibles. Son outil favori est le fer à souder ou à dessouder.
Le monteur-câbleur possède avant tout une connaissance pointue du fonctionnement et des risques des installations électriques : normes de sécurité, propriétés des matériaux, techniques de soudure... Par sa rigueur et sa minutie, le monteur-câbleur assure la sécurité de ses installations.
Le monteur-câbleur est méthodique et organisé. Il doit pouvoir s'appuyer au quotidien sur un solide sens de l'observation et de l'analyse.
Avec des capacités de concentration et une bonne résistance physique, le monteur-câbleur est un professionnel habile. Il doit être capable de travailler vite sur des circuits visuellement très compliqués.
Bien qu'il doive souvent travailler en totale autonomie, le monteur-câbleur est en contact avec un certain nombre d'interlocuteurs : collègues, clients... Il doit donc faire preuve d'un bon relationnel, d'un goût pour le travail en équipe ainsi que d'une certaine pédagogie.
Doté de bonnes capacités de communication, il doit être transparent dans ses comptes rendus et pédagogue dans ses explications.
Le monteur-câbleur connaît une jolie revalorisation salariale avec l'expérience. Ainsi, si sa rémunération tourne autour du salaire minimum pour un premier poste ; elle augmente jusqu'à une moyenne de 3 000 € mensuels en cours de carrière.
Ces sommes peuvent être revalorisées par des primes (travail de nuit ou sur les jours fériés, notamment).
L'évolution professionnelle du monteur-câbleur lui permet d'acquérir des responsabilités managériales, notamment en devenant responsable d'équipe ou chef de chantier.
La validation de formations complémentaires permet également au monteur-câbleur de se réorienter vers des postes de maintenance, de gestion de la production ou de contrôle de la production. Les métiers du bâtiment vous attirent ? Consultez toutes nos fiches métiers et nos offres d’emploi sur Betuned.
On se retrouve pour la suite de notre série Thé ou Café avec HUB Brussels. Pour ce deuxième épisode nous accueillons Emile Fyon, le CEO de Penbox.
« Si à 35 ans tu n'as pas envie d'être chef, tu as raté ta carrière ! » Cette phrase, vous l'avez sûrement entendue des milliers de fois dans la bouche de vos amis, collègues ou même vos parents. Cela s'appelle une injonction. Dans l'imaginaire collectif, accéder à une fonction managériale relève d'un aboutissement ultime, du Graal que l'on convoite toute une carrière durant. « C'est enfin mon tour, je vais donner des ordres, moi qui en ai reçu toute ma vie, je l'ai bien mérité. » Il faudrait donc devenir manager pour réussir sa vie professionnelle ?
L'inflation, le "mal économique" absolu : 10,5% en décembre dernier, un niveau sans précédent dans notre pays ! L'augmentation des prix a été l'une des thématiques les plus présentes dans les médias en 2022. En 2023, les prévisions ne s'annoncent guère meilleures. En Belgique, on prévoit que l'augmentation continuera à fortement impacter les finances des ménages.